observer

Une exploitation en agriculture biologique

Laurent est agriculteur depuis 1998, et s’engageait en agriculture biologique dès 1999.

Viticulteur à la cave coopérative de Villedieu, la plus ancienne coopérative viticole engagée dans la production de vins bio, il a pu y trouver l’accompagnement nécessaire.

Depuis, les cultures se sont diversifiées, plantes à parfums d’abord puis oliviers mais toujours dans le repect du cahier des charges de l’agriculture biologique.

Ainsi, naturellement, lorsque Michel et Josefa nous ont confié leurs oliviers nous les avons engagés en conversion vers l’agriculture biologique.

Depuis, entre Languedoc et Vaucluse, nous mettons tout en oeuvre pour conduire à maturité nos plantes et vergers dans le respect de la terre, du produit et des hommes.

Les articles ci-dessous sont librement inspirés de l’article sur l’agriculture biologique de l’encyclopédie universalis https://www.universalis.fr/encyclopedie/agriculture-biologique/

N’utiliser aucun produit issu de la chimie de synthèse.

Concrètement, nous n’utilisons aucun pesticide ou engrais de fertilisation qui ne soit pas naturel.

Le système de surveillance est alors basé sur la surveillance. Il faut être présent, observer pour intervenir lorsque nécessaire et surtout avant que les problèmes n’apparaissent. Notre pratique agricole est donc une pratique d’anticipation basée sur la connaissance des processus naturels et des agro-écosystèmes.

En appui, nous utilisons des fumures organiques (fumiers, déchets végétaux), des engrais verts (plantes cultivées), de l’argile, mais également du souffre, du cuivre ou encore du Bore.

Ces derniers produits, quoique “naturels” ne sont pas pour autant inoffensifs et l’objectif est d’en limiter leur usage au maximum.

Un travail du sol respectueux de la diversité de la faune et de la flore

Le cahier des charges de l’agriculture biologique stipule que toutes les cultures doivent obligatoirement être réalisées dans le sol.

 Le sol est ainsi l’élément central à préserver pour installer des systèmes de production pérennes et le plus autonomes qui soient.

Nous choisissons donc des techniques de travail du sol qui préservent l’activité biologique et la minéralisation (micro-organismes, vers de terre, rhizomes et racines) qui rendent disponibles les éléments nutritifs pour les plantes.

Concrètement, nos vignes et nos vergers ne sont pas labourés ; les déchets végétaux sont broyés sur place et rendus disponibles pour le sol.

La faune et la flore sont préservés, un équilibre dynamique peut s’installer qui contribue en retour à la bonne santés des productions.

Une réflexion engagée sur ce que devrait être le packaging idéal

Le meilleur déchet est toujours celui que nous ne produisons pas…

A partir de là, nous sommes engagés sur un réflexion quand aux packaging que nous choisissons.

En premier lieu, nous vous proposons du VRAC sur Montpellier. Au delà des difficultés que la vente en vrac d’huile d’olive soulève, il nous apparaît important d’engager avec tous ceux qui le souhaitent une dynamique pour penser mieux nos modes de consommation.

Pour les emballages que nous continuons de produire, nous nous engageons à tendre vers le maximum de matériaux verts : métal, verre, carton… et autant que faire se peut pas de plastiques.

Vous ne trouverez donc pas chez nous de bidons plastiques même pour le vrac !